Données naturalistes : maîtrise, mise en commun, transparence, gouvernance, rôle des associations [Lecture en Open Access]

Analyse des modifications des rapports entre l’État et les associations naturalistes, et en particulier de l’impact de la focalisation sur les données de biodiversité, induisant des transformations tant technologiques que politiques, voire du lien associatif…

Fortier Agnès et Alphandéry Pierre. « La maîtrise des données, un enjeu majeur pour les associations naturalistes à l’heure de la gouvernance de la biodiversité », Revue française d’administration publique, vol. 163, no. 3, 2017, pp. 587-598.

Qu’est-ce qui pousse les naturalistes à partager leurs données d’observations ? Quels obstacles se dressent face à l’échange des données ? Qu’apporte la standardisation aux scientifiques et aux associations ?

Zucca Maxime. « La mise en commun des données naturalistes : des pratiques complexes », Revue française d’administration publique, vol. 169, no. 1, 2019, pp. 195-206.

Le découplage entre la production de données naturalistes et leur utilisation induit différentes formes de réactions de la part des « producteurs professionnels » : de la satisfaction jusqu’au désir de rétention de données, découvrez cette exploration des 5 grands types de réactions courantes.

Arpin Isabelle. « Les producteurs professionnels de données sur la biodiversité face aux « big data » en écologie », Natures Sciences Sociétés, vol. 28, no. 1, 2020, pp. 66-72.

Questionnement sur le dispositif du SINP (système d’information sur la nature et les paysages) et de son impact sur le fonctionnement des associations naturalistes : de l’ambition de la normalisation pour le partage des données de biodiversité à l’instrumentalisation des associations ?

Alphandéry Pierre et Fortier Agnès. « Les associations dans le processus de rationalisation des données naturalistes », Natures Sciences Sociétés, vol. 19, no. 1, 2011, pp. 22-30.

Analyse d’un passage de production de données au niveau local, au sein d’associations naturalistes, à une production de données normalisées au sein du SINP : décontextualisation des données, injection des données dans le monde des big data, stratégie de contrôle des données par les associations.

Alphandéry Pierre et Fortier Agnès. « Les données naturalistes à l’épreuve de la transparence », Études rurales, 195, 2015, pp. 127-144.

Analyse du processus de fabrication des connaissances, de la collecte de données à l’élaboration d’atlas de répartition d’espèces, basé sur l’exemple d’une l’étude des Amphibiens et Reptiles.

Rémy Elisabeth. « L’élaboration d’un savoir naturaliste. Approche anthropologique d’un atlas », Études rurales, 137, 1995, pp. 55–72.

Les données naturalistes sont présentées comme des objets complexes oscillant entre légitimité scientifique et légitimité politique : données rationalisées, normalisées, objectivées d’un côté, et de l’autre, travail bénévole, don de soi et lien avec des questions sociales.

Alphandéry Pierre et Fortier Agnès. « Les données sur la nature entre rationalisation et passion », Revue du MAUSS, vol. 42, no. 2, 2013, pp. 202-220.